trad. de l’allemand, « Augenmensch » : l’homme de l’oeil, l’homme visuel,...dans la culture germanique, désigne le modèle d’une personnalité hors-norme emprunte de justessequi célèbre le pouvoir de la vision esthétiqueet réconcilie les fractures des êtres par sa quête de véracité artistique __________________________________ « MARGARET BODDE » Femme de l'ombre, Margaret Bodde travaille avec Martin Scorsese... Lire la Suite →
Rambo: First Blood (1982). Le corps de l’armée
Le soir du 24 mai, le Théâtre Lumière du Palais des Festivals cannois accueillait Sylvester Stallone, véritable icône et vétéran du cinéma américain. Après son arrivée triomphante couverte par les applaudissements musclés du public, une vidéo rythmée par les musiques de ses films a retracé la carrière de l'acteur, scénariste et réalisateur, sans déplaire à la salle qui (de mon point de vue en tous cas) a chanté, dansé, et même crié "Adrienne !".
Bernardo Bertolucci: No End Travelling (2018). Photogramme de l’anticonformiste
Ce jeudi à Cannes, les salles sont de moins en moins pleines, les cinéphiles moins en avance et davantage dissipés: la fin du festival approche déjà. Après un passage éblouissant à la plage que j'ai failli prolonger pour me nourrir en vitamines D, je me résous à poursuivre ma route sur la Croisette et mes... Lire la Suite →
La passione di Anna Magnani, E. Cerasuolo (2019) : « C’est très beau d’être libre ».
Anna Magnani Ce très beau documentaire réalisé par Enrico Cerasuolo (2019) ne cherche pas à retracer de manière chronologique ou biographique les évènements marquants de la vie de celle qui fut l’une des icônes du néoréalisme italien, Anna Magnani, mais tente plutôt de dresser un portrait fort et poétique d’une femme au caractère herculéen. Dès... Lire la Suite →
L’âge d’or (1930) de Luis Bunuel : Le désir sans limites.
Lya Lys dans "L'âge d'or" (1930) Véritable scandale lors de sa sortie le 28 novembre 1930 – au même titre que le plus récent film de Martin Scorsese, La dernière tentation du Christ sorti en 1988, et qui engendra un attentat au cinéma « Espace St-Michel » à Paris -, ce film de Luis Bunuel dont le... Lire la Suite →
Forman vs. Forman (2019) : triomphe de l’individu
Dans les salons d’art au XIXème siècle, la critique savante empruntait volontiers à l’autorité d’un homme dont on admirait la méthode : Sainte-Beuve. Les amateurs voyaient Sainte-Beuve se distinguer d’un académisme un peu poussiéreux qui croyait détenir encore le monopole de la critique. Sa méthode : approche empathique de l’œuvre par le vécu de son auteur ; l’édifice... Lire la Suite →
La Cité de la Peur (1994) : Génération
Gérard Darmon et Alain Chabat devant l'écran du Cinéma de la Plage, le jeudi 16 mai 2019 Par où commencer ? J’avais des choses à dire avant la séance, j’en avais à dire pendant, j’en avais à dire juste après, et voilà que le temps passe et de nouvelles choses viennent. Avant d’aller voir la... Lire la Suite →
Making Waves (2019) et Shining (1980) : Un enchaînement brillant
Making Waves: the art of cinematic sound, nous a été présenté par la réalisatrice Midge Costin et son équipe en salle Bunuel, quelques heures avant la séance du classique The Shining de Stanley Kubrick, en Salle Debussy.
Easy Rider (1969) : Born to be wild
En 1950 Buñuel titrait son film « Los Olvidados ». Pourtant voilà 15 ans que Cannes Classics souffle la poussière déposée par le temps sur le celluloïd ; décollage, recollage, nettoyage, au bout du compte les oubliés n’en sont plus et le cinéma s’offre une seconde jeunesse au cinquième étage du Palais des Festivals. En 2019 Renoir,... Lire la Suite →
Le Serpent Blanc (1958) : L’animation intemporelle
Le Serpent Blanc (1958) J’ai grandi et je grandis toujours aujourd’hui accompagné des films d’animation. Les Disney, les Pixar, les Hayao Miyasaki, les Michel Ocelot, les DreamWorks, ou encore les dessins animés à la télé et les animés japonais. Je pourrais dérouler une très longue liste de ces films, ils font entièrement partie de mon... Lire la Suite →